Cette pro de l’upcycling transforme un sac IKEA…en veste archi canon (et ça fait le buzz)
- Augustin Bougro
- 25 févr. 2022
- 2 min de lecture
Sur TikTok et Instagram, il y a les influenceuses spécialisées dans le vintage. Et il y a celles qui se démarquent en faisant preuve d’originalité. Je parle ici, s’il était utile de le préciser, de Marcel Gracieuse, compte Instagram/TikTok piloté par Marie, 28 ans. Forte d’une communauté de presque 13.000 abonné.es, elle partage régulièrement ses anecdotes mode, sa passion pour la seconde main, mais aussi (voire surtout) ses tutos upcycling qui manquent rarement d'émerveiller les afficionados de l'industrie du textile. Dernier coup d’éclat : le très célèbre sac de shopping IKEA, transformé par la jeune femme en une veste canon inspirée par le style de la marque Courrèges. Le rendu est dingue, et ne manque pas de faire réagir.
Crédits : Instagram @marcelgracieuse
Vu que je n’ai pas les moyens de me payer une veste de chez Courrèges, j’ai décidé de me créer une version à bas prix avec des sacs IKEA - @marcelgracieuse
IKEA, but make it fashion (and green)
Via une vidéo Reel, Marcel Gracieuse partage à ses abonné.es les différentes étapes de la confection de la veste. Après le moulage de patrons directement sur un mannequin, la créatrice se lance dans le découpage de plusieurs sacs IKEA, puis termine le processus avec le passage sous la machine à coudre. Et le tour est joué. La veste se présente cintrée, au col relevé et équipée de boutons blancs. Prix total du vêtement ultra désirable : 1,98 euros (pour deux sacs IKEA à 0,99 centimes l’unité). En sachant que ce style de veste, très demandé sur le marché du vintage, peut rapidement atteindre des sommes folles, on a tout de suite envie de se lancer dans le DIY. Et c’est loin d’être anecdotique.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le DIY (Do It Yourself) a été largement popularisé sur les réseaux sociaux. Une façon de s’occuper lors des longues journées de confinement, de redécouvrir son côté créatif qui, avant la pandémie, était souvent étouffé dans la routine…Mais aussi de s’en servir comme acte politique. Les jeunes sont en effet de plus en plus nombreux à utiliser cette alternative écoresponsable pour s’habiller, ce qui prend tout son sens lorsqu'on sait qu'ils ont été biberonnés dès l’enfance par les nombreux débats et polémiques autour des enjeux environnementaux. Créer soi-même ses vêtements devient ainsi un terrain de jeu. Surtout pour cette génération qui sait mieux que quiconque ce que « fast fashion » et « impact environnemental » signifient réellement, et qui se déconnectent doucement des discours politiques pompeux, si ce n’est carrément des urnes. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, dit-on.
Par Augustin Bougro
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